L’Espagne devient le huitième pays à soulever la coupe du monde de football. Pour leur première participation, les Ibères n’ont pas manqué leur coup. Ils ramènent chez eux le Saint Graal, laissant les Oranjes savourer l’amère défaite, leur troisième en finale de la Coupe du monde.
Le stade a explosé à la 116e minute de jeu, quand Andres Iniesta s’est une nouvelle fois mué en sauveur de la nation (cf Barcelona-Chelsea en 2009). Le lutin espagnol a victorieusement repris de volée une passe de Cesc Fabregas pour envoyer tout un pays au paradis sans escale!
Un match âpre et engagé
Les premières minutes de cette 19e finale de Coupe du monde laissaient présager un match avec beaucoup d’occasions, mais il n’en fut rien. Les Hollandais et les Espagnols ont enchaîné les fautes, parfois à la limite du raisonnable, mais l’arbitre ne bronchait pas et laissait jouer.
La principale conséquence de cette séance de boucherie a été une pluie de cartons jaunes, quatorze au final et un rouge dans les prolongations pour Heitinga, après une énième faute du défenseur central hollandais.
La première mi-temps a commencé sur les chapeaux de roues avec une tête du latéral Sergio Ramos, bien enlevée sur sa ligne par le gardien Sketelenburg; David Villa, meilleur buteur espagnol du mondial, a ensuite vu sa frappe mourir dans le petit filet avant que le match ne se ferme complètement et devienne un champ de bataille.