Le Ballet Créole fête ses 20 ans

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Publié 20/04/2010 par Charlotte Vincent

Le Ballet créole a lancé sa saison de printemps la semaine dernière. La compagnie de danse a donné trois représentations de son spectacle Sankofa, les 15, 16 et 17 avril au Fleck Dance Theatre.

Elle célébrait, par la même occasion, ses 20 ans d’existence à Toronto avec un spectacle rétrospectif.

Cet anniversaire est une grande fierté pour le créateur du Ballet créole, Patrick Parson.

Il y a 20 ans, il fut un précurseur dans la danse noire africaine et caribéenne au Canada. Depuis, la compagnie torontoise a su se faire un nom et est aujourd’hui un corps de danse reconnu dans tout le pays et aussi une école de danse et de percussions qui propose des initiations comme des sessions réservées aux professionnels.

Pour fêter cet événement comme il se doit, le Ballet créole a présenté son spectacle de printemps, Sankofa, la semaine dernière.

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«Ce show mêle le passé, le présent et le futur», explique Kevin A. Ormsby, coordonnateur marketing du Ballet Créole et surtout ancien danseur. Parmi les trois chorégraphies, une seule était inédite, Requeim for my parents, créée par Gabby Kamino. Les deux autres, Drum MasQ TRANS-formation et Dancing Spirits avaient déjà été présentées l’an dernier et en 2004.

Des athlètes

Chaque danse associe finement le classique, le moderne ainsi que des inspirations africaines et caribéennes, très rythmées. Le résultat est étonnant. Les neuf danseurs de la compagnie allient technique, finesse et dynamisme.

Pendant deux heures, ils enchaînent les scènes à un rythme fou. Leur performance est digne d’athlètes de haut niveau. Yuhala Muy Garcia, l’une des danseuses, est particulièrement impressionnante. Présente dans les trois parties, elle s’impose par sa grâce.

Originaire de Cuba, elle est une ancienne élève de l’école de danse du Ballet créole.

Les musiciens

La qualité des musiciens est aussi à remarquer. C’est d’ailleurs la marque de fabrique du Ballet créole: les musiciens sont présents sur scène avec les danseurs. Les trois percussionnistes et la chanteuse font partie de la première et de la dernière scène.

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«On essaye toujours d’avoir des musiciens sur scène. Ils sont aussi importants que les danseurs. Il n’y a pas de séparation entre la danse, la musique et le théâtre dans la culture créole», explique Kevin A. Ormsby.

Comme pour les danseurs, la plupart des musiciens présents sur scène sont formés aux percussions africaines et caribéennes par l’école du Ballet créole.

Pour ceux qui auraient raté ce spectacle, vous pourrez assister à la représentation finale des étudiants professionnels de l’école de danse du Ballet créole. Ils se produiront le 9 mai prochain au Winchester Street Theatre.
[email protected].

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