«Nous allons organiser en janvier des états généraux du Salon du livre», déclarait à L’Express son président, Valéry Vlad, peu avant la clôture de la 17e édition, dimanche après midi, au pavillon Reine-Élizabeth du CNE (Canadian National Exhibition).
À l’issue du Salon 2009, le président semblait plutôt satisfait, surtout au vu des difficultés rencontrées suite aux problèmes de santé de son directeur Jacques Charrette, un mois et demi avant le début du Salon. «On a du faire un gros effort pour que ça se fasse», explique Valéry Vlad, «on a pas abandonné, tout le monde a mis la main à la pâte, le C.A s’est impliqué beaucoup plus, et nos partenaires nous ont soutenu».
Selon lui cet effort soudain dans une situation difficile parle de lui-même et montre l’attachement de la communauté francophone à ce Salon.
Le changement de date, plus proche des Fêtes de fin d’année, plus le fait que la librairie francophone Champlain ait fermé récemment ses portes, nourrissait les espoirs des organisateurs quant à un nombre de visiteurs plus élevé que l’an passé.
Autant de visiteurs, plus de ventes
Finalement, «il y a eu sensiblement le même nombre de visiteurs», explique le président du Salon «mais le bilan est meilleur au niveau des ventes» affirme-t-il. Si les visiteurs n’ont pas été plus nombreux, ils ont donc, comme le prévoyaient les organisateurs, profité de l’événement pour faire leurs achats de Noël.