Festival contact: Toronto capitale de la photo

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Publié 05/05/2009 par Guillaume Garcia

Durant un mois, 1000 artistes vont transformer Toronto en lieu stratégique de la photographie. Pour son 13e anniversaire, le festival a vu les choses en grand et offre au public plus de 220 créations disséminées à travers la ville. Expositions, discussions, films, installations publiques, chaque artiste s’est remué les méninges pour travailler autour du thème «Still revolution».

«Enquêter sur la force de la photographie comme instrument de changement politique et social». C’est ainsi qu’est défini l’objectif de l’édition 2009 du festival Contact.

Pour la troisième année, le Musée d’art contemporain canadien joue le rôle de partenaire essentiel du festival Contact et accueille la première grande exposition Still Revolution: Suspended in Time où huit artistes dont deux canadiens se retournent sur les révolutions passées dans l’art de la photographie et explorent les innovations qui continue de transformer ce média.

«Nous sommes fiers de présenter ces artistes qui démontrent l’impact historique passé et contemporain de la photographie qui influence la manière dont on voit le monde aujourd’hui», explique Bonnie Rubenstein, directeur du festival Contact et co-curateur de l’exposition. Du documentaire à l’abstrait, du fait construit à la fiction, ces clichés reflètent différentes manières pour les artistes de voir la photographie comme catalyseur de changement.

Du côté des installations publiques, le musée d’art contemporain canadien joue également un rôle clé; sa cour abrite la création Le grand fatras du montréalais Gwenaël Bélanger. Ce bricoleur d’images travaille à partir de constructions mentales qu’il effectue en observant le monde de tous les jours avant de passer à l’acte et de produire son œuvre en utilisant la technologie digitale et les procédés photographiques classiques.

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Cinq autres installations publiques rassemblés sous le thème «Radical change within the urban landscape» sont mises en place durant le festival dont une dans le métro. Toutes les 10 secondes, «What’s your revolution» tente d’interpeller, de choquer et de motiver les usagers torontois avec des images d’incitation à la révolte et des appels à l’action diffusées sur 270 écrans placés à l’intérieur des stations.

D’autres installations sont situées au centre Harbourfront, au Musée royal de l’Ontario et à l’aéroport Pearson.

Plus de 10 000 visiteurs sont attendus par l’organisation du festival qui compte bien battre le record de fréquentation de l’an passé. Outre ces quelques événements mis en lumière, il ne faut pas oublier toutes les discussions avec les artistes et le millier d’expositions offertes au public dans des galeries, restaurants et espaces publics. La célèbre agence photo Magnum propose pour les plus passionnés des ateliers de créations avec des photographes reconnus dont le français Bruno Barbev.

Le festival a commencé le 1er mai et se terminera le 31 mai avec un petit supplément de temps pour certaines expositions. Pour être certain de ne rien rater, il faut se rendre sur le site www.contactphoto.com, un site tout en anglais mais où l’information est très facile d’accès. Rendez-vous dans les rubriques program ou exhibition et vous trouverez tout ce que vous cherchez. Un magazine qui rassemble toutes les informations est aussi disponible au prix de 7 $. Il y a forcément un lieu proche de chez vous qui organise quelquechose!

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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