Le prince Simon Sylvain Lalonde tire sa révérence

Xing Dance Theatre présente Casse-Noisette

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Publié 25/11/2008 par Khadija Chatar

Comme on dit, tout a une fin: même les beaux princes s’en vont un jour et c’est ce qui arrive au prince de Casse-Noisette. Après 15 ans dans la peau du prince de Clara, Simon Sylvain Lalonde tourbillonnera une dernière fois avant de ranger ses chaussons pour de bon. Pour lui dire au revoir, rendez-vous, le 13 et 14 décembre, au Fleck Dance Theatre, situé 207 Queens Quay Ouest.

Celles et ceux qui n’ont jamais raté une seule année de Casse-Noisette, s’accorderont pour dire que Simon Sylvain a une bien belle allure pour un quinquagénaire. Une hygiène de vie irréprochable et un entraînement quotidien sont les deux secrets d’une telle forme. Quoi qu’il en soit, Casse-Noisette, tout en étant un ballet avec toute la rigueur que la discipline exige, n’a pas empêché Simon de mettre parfois de côté ses collants et ses chaussons. En 15 ans, il a eu le temps de faire plus que de la danse en s’occupant du décor et des costumes. Et son rôle de styliste lui sied à merveille.

Plus besoin de présenter la pièce Casse-Noisette. Les petits la connaissent et les grands également. C’est du ballet, avec tutus, chaussons et ballerines qui volent dans les airs. La petite histoire, c’est celle de Clara qui a reçu pour Noël un casse-noisette. En dormant, elle rêve de souris et d’une bataille entre son casse-noisette et les petits rongeurs. Clara tue le roi des souris et tout d’un coup, son casse-noisette se transforme en beau prince. Celui-ci la remercie de l’avoir libéré en brisant un mauvais sort qui l’avait transformé en casse-noisette. Pendant qu’il lui raconte son histoire, les décors changent bien entendu. Au final, le spectateur voit défiler, deux actes, trois tableaux et 15 scènes avec des danses aussi colorées qu’épurées sous la musique de Tchaïkovski. «Il y a différentes danses, comme la danse espagnole, russe et polichinelle», décrit le prince. Déjà grand-père d’une petite Angélique de 10 ans, Simon sait ce qui plaira le plus aux enfants en cette période magique de noël. Ainsi, il colore le royaume de Casse-Noisette en utilisant des tons où le fuchsia, le mauve, le violet, le bleu royal dominent. Les princesses portent comme dans les contes de fée des robes en crinoline. Il y a aussi des anges. Ils sont aussi beaux que ceux de Michel Ange puisque ce sont non pas des adultes mais des enfants. «Et c’est ce qui nous distingue des autres Casse-Noisette», assure M. Lalonde.

Lui et son ami le chorégraphe Xing Bang Fu ont fait confiance aux jeunes danseurs et ils ont bien eu raison puisque c’est ce qui a permis à Casse-Noisette de ne prendre aucune ride en 15 ans. Voilà donc un pari gagné. «Les enfants s’identifient davantage en voyant d’autres enfants jouer ces rôles et entrent plus facilement dans le monde de Clara», continue M. Lalonde. Ce sont les jeunes danseurs du Jian Dan Ballet School et de la Cardinal Carter Academy for the Arts qui sont les petites vedettes cette année. «C’est amusant de voir les mêmes gens qui viennent chaque année. Certains me disent que leur fille a grandi avec Casse-Noisette où la seule figure qui est restée en 15 ans est la mienne», dit-il en riant.

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15 ans, ce n’est donc pas surprenant si les princesses ont défilé dans les bras vigoureux du beau prince Casse-Noisette. Cette année, les choses sont un peu différentes puisque c’est au tour de Simon d’être étreint dans un dernier tourbillon par sa partenaire, la Polonaise Agatha Mirosz.

Sous le souffle d’une musique de Tchaïkovski, il fera ses adieux à ce public fidèle avant de se dévêtir d’un personnage et d’un compagnon de 15 ans: Casse-Noisette.

Billets: 28 $ – 36 $. Pour plus d’informations, visitez le site www.harbourfrontcentre.com

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