Le Salon du livre de Toronto aurait pu être «plate» sans le débarquement d’une ribambelle d’élèves du primaire et du secondaire! Bien que le roulement de tambours de l’ouverture officielle n’ait résonné que vendredi, l’ambiance était déjà à son comble jeudi avec les nombreuses petites têtes qui affluaient au Pavillon Reine-Elizabeth du Parc des expositions (CNE).
Jeudi, nombreuses étaient les activités adressées aux jeunes. Parmi elles, il y avait les ateliers-jeunesse, très intéressant et instructif. On y apprenait sans même sans rendre compte. Au total, il y avait quatre sessions de cinq ateliers animés par des écrivaines et écrivains.
Le plus hilarant était, sans conteste, celui de l’inimitable et infatigable Marc Scott. Cet homme a provoqué des rires aux éclats avec les anecdotes de sa fille Sandrine qui n’aimait plus aller à l’école parce que ses camarades la surnommaient «Sandrine la sardine!».
Ensuite, afin de nous enseigner la différence entre légende et conte, il nous a raconté l’histoire du «bonhomme sept heures». Il nous a aussi appris que cette dénomination était une déformation phonétique de «bones setter». «C’est en fait ce que l’on appelait le ramancheur, celui qui remettait en place les os quand on avait un accident, d’où le nom en anglais bones setter», a expliqué Marc Scott.
Aurélie Resch était aussi présente au Salon du livre où elle a animé un atelier intitulé L’Interligne et dans lequel elle nous a révélés les clés qui permettent de construire les personnages principaux et secondaires dans un livre.