Il y a bel et bien une différence entre la dépression dite plus standard et la déprime saisonnière. Rage de sucre et de féculents? C’est un symptôme, tout comme l’envie excessive de dormir très longtemps, même après une période de repos, l’hypersomnie.
Ce type de dépression arrive à l’automne et disparait de lui-même au printemps. Marie-Pier Lavoie s’intéresse à cette maladie depuis le tout début de sa carrière.
Marie-Pier Lavoie est doctorante en psychologie et membre de l’Ordre des psychologues du Québec depuis 2003. Tout au long de sa carrière, elle a continué à développer ses connaissances sur le sujet de sa thèse de doctorat: le trouble affectif saisonnier.
Privation de lumière
Elle a même publié un livre intitulé Du soleil plein la tête aux éditions Québecor, en 2007. Ce livre est plutôt réservé aux professionnels puisqu’il contient beaucoup de termes techniques et explique les bienfaits de l’exposition à la lumière.
«On ne connait pas exactement la cause de ce type de dépression là, mais bien sûr que la privation de lumière est l’une des causes qui a été grandement étudiée et effectivement à des latitudes assez élevées comme la vôtre, bien sûr qu’il y a un peu plus de gens qui sont affectés par ce manque de lumière. Ça pourrait être quelqu’un qui travaille dans un endroit sans fenêtres.»