Bana y Afrique à Dundas Square: place à la musique urbaine

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Publié 15/07/2008 par Vincent Muller

L’association Afrique Nouvelle Musique présente le 9e festival Bana y Afrique, pour la 3e année sur Dundas Square les 19 et 20 juillet prochains. Il s’agit du grand rendez-vous annuel de cette association qui a pour but de promouvoir les artistes africains francophones.

Afrique Nouvelle Musique a été créée en 1994 par Arthur Ntongo et organise une trentaine de concerts par an. Le festival Bana y Afrique aura comme invité d’honneur King Kester Emeneya, le chanteur venu de la République Démocratique du Congo.

En tout, 16 groupes et artistes se produiront durant ces 2 jours. Le vendredi 18 dans les locaux d’Afrique Nouvelle Musique aura lieu un «pré festival»: soirée de poésie et de contes précédée d’une exposition d’arts visuels.

Le festival Enfants d’Afrique, «Bana» signifiant «enfants» en plusieurs langues bantoues (dont le lingala) est très important pour Arthur Ntongo qui s’attend à la présence d’environ 5000 personnes sur Dundas Square.

Les artistes, qui sont pour la plupart francophones, seront présentés au public dans les deux langues officielles, avec une nouveauté cette année puisque Bana Y Afrique a réservé une place à la musique urbaine.

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Le Centre francophone de Toronto et le collège Boréal participent au festival et ont commandité deux des chanteurs présents: King Kester Emeneya et Donné Roberts.

D’autres partenaires se sont joints à cet événement, mais une grande partie des fonds proviendra encore une fois, selon Arthur Ntongo, des nombreux vendeurs qui installeront leurs kiosques d’artisanat, de nourriture ou de vêtements sur Dundas Square à cette occasion.

Selon ce dernier, même si l’association a reçu des subventions de Patrimoine Canada, du Conseil des Arts de l’Ontario et du Conseil des Arts de Toronto, elle a du mal à rentrer dans ses frais: «Cela ne couvre pas les frais de fonctionnement et les membres de l’association doivent cotiser». Il ajoute qu’il s’agit de l’un des plus grands festivals francophones de l’Ontario et que «les subventions reçues sont moins importantes que les fonds provenant des partenaires et des vendeurs payant leurs emplacements».

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