Naître dans une famille royale, c’est vivre dans une prison dorée et sous la loupe d’une horde de journalistes 24 heures par jour, 7 jours par semaine, 52 semaines par année. Voilà ce qui se dégage on ne peut plus clairement de l’autobiographie Le Suppléant, du Prince Harry.
La monarchie doit toujours être protégée, à tout prix. Selon Harry, tout membre de la famille royale qui connaît les médias fait erreur de croire «que les choses ne peuvent pas empirer». Garder les gens en haleine, c’est tout ce qui compte. La vérité n’a aucune importance.
Harcelé par les paparazzis
Les paparazzis ne respectent pas la vie privée, «ils me traquent en permanence», ils inventent des histoires sans fondement, «ils me pourrissent la vie, me chassent jusqu’aux portes de l’Enfer», ils coiffent leurs articles de «gros titres mensongers».
Harry croit que, avant lui, ce déluge de haine et de mensonge n’avait jamais été inégalé dans l’histoire britannique.
«Les journaux étaient de pire en pire», écrit-il. «Ils vendaient maintenant des élucubrations, des fantasmes, sans jamais cesser de me traquer et de me harceler, moi et mon entourage.»