L’Ontario a rejoint plusieurs autres provinces canadiennes, le 1er janvier, en permettant aux pharmaciens de prescrire à leurs patients des traitements pour certaines affections médicales.
Depuis le jour de l’An, les Ontariens peuvent se rendre dans certaines pharmacies pour recevoir des prescriptions pour 13 affections courantes, sans avoir à se rendre au cabinet du médecin.
Une «affection courante» est un problème de santé jugé «mineur» qu’il est possible de diagnostiquer soi-même. Y compris, par exemple, les éruptions cutanées, les piqûres d’insectes, les infections urinaires ou les crampes menstruelles.
Main d’œuvre et attente
Alors que le système de santé est aux prises avec une importante pénurie de main d’œuvre, et que les temps d’attente continuent d’atteindre des records dans les hôpitaux ontariens, la province estime que ce service offert sans frais supplémentaires aux résidents devrait aider à «libérer l’horaire des médecins» et leur permettre de prodiguer des soins à ceux qui ont des besoins plus complexes.
«On a vu au cours des dernières années que lorsqu’il est question de notre santé, le statu quo n’est plus acceptable», a affirmé Doug Ford, la semaine dernière, en conférence de presse dans une pharmacie de sa circonscription d’Etobicoke.