Après le variant Omicron, devons-nous craindre la lettre suivante de l’alphabet grec, soit un variant Pi? Ce n’est pas si sûr… Il semble qu’Omicron ait encore un bon potentiel de mutations en réserve, ce qui pourrait nous exposer à quelques surprises cet hiver.
La raison est que les mutations qui ont conduit à Omicron ont rendu ce variant particulièrement efficace, par rapport aux Alpha, Beta et autres qui l’ont précédé.
Omicron: presqu’une nouvelle espèce
Plus de 50 mutations qui lui ont permis d’entrer dans nos cellules par d’autres chemins ou d’infecter des gens qui avaient été vaccinés ou déjà infectés.
Tellement efficace en fait, qu’il a rapidement surclassé les autres variants, qui sont aujourd’hui pour ainsi dire disparus.
C’est presque une nouvelle espèce, commente dans le New York Times le virologue Darren Martin, de l’Université du Cap, en Afrique du Sud. «Les innovations génétiques vues dans Omicron étaient beaucoup plus profondes, comme si c’était une nouvelle espèce plutôt qu’une nouvelle souche.»