À sa mort, il avait parcouru sur ses quatre pattes l’équivalent de deux fois la circonférence du globe. Et il est mort à un âge relativement jeune — pour un mammouth — de 28 ans.
C’est une de ses deux défenses qui a révélé toutes ces informations. Ou plus exactement, les différents éléments chimiques emprisonnés dans cette défense de près de 2 mètres de long. C’est ce qu’on lit dans une étude publiée le 13 août par la revue Science.
Les mammouths disparus il y a 10 000 ans
La grosse bête vivait il y a environ 17 000 ans. On estime que les derniers mammouths sont disparus il y a 10 000 ans, et que le chasseur humain a contribué à leur déclin.
Cette étude ne répondra pas à la question de la responsabilité humaine, mais elle ajoute beaucoup de pièces au casse-tête de ce qu’était la vie d’un mammouth. Parce que d’ordinaire, les ossements révèlent peu sur la vie, surtout sur l’endroit où l’animal est mort.
Les secrets des défenses
Et jusqu’à récemment, la technologie ne permettait pas d’étudier le «contenu» d’une défense aussi vieille avec un tel niveau de précision.