L’Érable et la perdrix est un titre savoureux. Il coiffe un ouvrage d’exception qui présente l’histoire culinaire du Québec comme on ne l’a jamais vue. L’autrice-restauratrice Elisabeth Cardin et l’historien Michel Lambert nous proposent un regard unique sur le passé, le présent et le futur.
«L’histoire racontée dans ce livre est celle de la rencontre entre la culture et la nature. C’est une histoire qui témoigne à la fois de l’austérité de nos hivers et de la résilience de nos familles.»
Ces dernières sont venues de partout et ont su développer des préférences et des techniques culinaires, des symboliques et des mythologies, un vocabulaire et des traditions.
20 aliments fondateurs de l’histoire culinaire du Québec
Cardin et Lambert ont sélectionné 20 aliments fondateurs de la culture culinaire québécoise: anguille, blé, bleuet, bourgot, caribou, chou, corégone, courge, érable, haricot, maïs, miel, morille, morue, navet, oie blanche, perdrix, phoque, pomme et porc.
Je ne connaissais pas le bourgot (ou buccin) qui est un coquillage spiralé. Ce «limaçons de mer» devient facilement caoutchouteux si on les fait trop cuire. J’ai aussi appris que le poisson blanc s’appelle corégone.