Perdre un être cher est toujours pénible, encore plus en temps de pandémie. Les règles sanitaires concernant les salons funéraires et les rassemblements n’aident pas les gens à faire leur deuil convenablement.
Fernande Boismier, 75 ans, demeure à Belle-Rivière, près de Windsor. Le 12 avril, elle a perdu son fils Marc, 53 ans. Pas plus de dix personnes ont pu se rendre au salon funéraire Melady pour se recueillir avant l’incinération.
Test de covid pour faire son deuil
L’une de ces personnes était Daniel, frère cadet de Marc. Comme il vit au Michigan, Daniel a dû passer un test de covid pour traverser la frontière.
«J’ai été tellement content de pouvoir aider ma mère avec toutes les démarches administratives qui demeurent complexes pour elle parce que faites le plus souvent en ligne.»
«Impossible d’avoir mes petits-enfants, cousins, cousines et amis à mes côtés», déplore Fernande Boismier. «Un décès, qui était souvent une occasion pour la famille de se serrer les coudes, devient maintenant un fardeau plus lourd à supporter.»