Vendredi 1er février, Njacko Backo et son groupe Kalimba Kalimba offrait à l’Hôtel Gladstone, devant un public de 300 personnes une soirée aux rythmes épicés. Mariage de ses origines camerounaises aux réalités qu’il questionne sans cesse, sa musique entraînante enrobe aussi une tonalité éducatrice. Portrait d’un artiste complet.
Les percussions: djembé, tambours, tam-tam ont toujours été des rythmes entraînants et exotiques. Elles créent une musique qui pourrait s’accompagner de silence ou de paroles; quoiqu’il en soit, leur force pénètre inévitablement chaque âme et secoue les cœurs.
Njacko Backo, artiste bien connu dans la communauté francophone de Toronto fait partie de ceux qui nous font vibrer, nous font danser et trépigner des pieds.
Mais il est aussi un de ces artistes qui se donne comme mission d’ouvrir les cœurs à l’amour et au respect. Il vit de son art: la musique, qu’il fait profiter à toutes les tranches d’âge: depuis les enfants jusqu’aux adultes.
Ce vendredi dernier, pour rendre hommage à son dernier disque, le dixième depuis le début de sa carrière, il y a 30 ans, Njacko a choisi de chanter l’amour dans cet album intitulé Mama Oh. «Cet album symbolise l’amour, la réalité entre nous et tous les êtres humains; surtout entre nous et nos mères.