La semaine dernière, une première projection disait du variant britannique qu’il pourrait devenir la forme dominante du coronavirus circulant aux États-Unis d’ici le mois de mars.
Quelques jours plus tôt, une projection similaire disait la même chose au Danemark. Et quelques jours plus tard, c’était au tour de Toronto. Cap vers la 3e vague.
La bonne nouvelle, c’est que jusqu’ici, les vaccins de Pfizer, de Moderna et d’AstraZeneca semblent démontrer qu’ils sont aussi efficaces, ou presque aussi efficaces, contre ce variant britannique que contre la forme classique du virus.
Plus contagieux… et plus mortel?
L’inquiétude avec un variant britannique éventuellement dominant n’est donc pas l’efficacité du vaccin. C’est plutôt le risque de voir les hôpitaux se remplir à nouveau, puisque le variant est plus contagieux.
Et peut-être plus mortel aussi: une analyse des autorités britanniques de la santé prépubliée vendredi suggère pour la première fois que ce variant britannique serait «probablement» plus mortel. Le taux de mortalité pourrait être de 40 à 60% supérieur, ce qui se traduirait, chez les hommes britanniques de 55 à 69 ans, par un risque de décès passant de 0,6 à 0,9%.