Le ministère de l’Environnement de l’Ontario ne connaissait pas suffisamment l’état de la biodiversité dans les zones protégées de la province pour pouvoir démontrer au bureau de la vérificatrice générale qu’il se conforme à son devoir de préserver les espèces et leurs habitats dans ces zones.
«Le ministère de l’Environnement de l’Ontario et le ministère des Richesses naturelles doivent faire davantage pour protéger la biodiversité à l’intérieur du réseau ontarien de parcs provinciaux, de réserves de conservation et d’autres zones protégées, particulièrement dans le Sud de l’Ontario, où la biodiversité est le plus à risque», indique la vérificatrice générale de l’Ontario, Bonnie Lysyk, dans son rapport annuel spécial sur la la Charte des droits environnementaux, publié mercredi.
Espèces en péril
Il est ressorti de l’audit que le ministère de l’Environnement ne recueille pas assez d’informations «sur ces espèces, sur l’ampleur et les répercussions de la présence d’espèces envahissantes, ni non plus sur l’impact de la chasse, de la pêche et du piégeage, qui peuvent nuire aux espèces indigènes dans les parcs provinciaux et les réserves de conservation».
Pourtant, les zones protégées abritent plus des trois quarts des espèces en péril de la province.
Pas de plan à long terme
La vérificatrice constate également que contrairement aux autres provinces canadiennes, l’Ontario n’a pas de plan à long terme ni de cible pour assurer l’expansion de son réseau de zones protégées.