La pièce au berceau de sa création

"La Danse des 7 voiles" de Glen Charles Landry

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Publié 20/02/2006 par Sophie Hautcoeur

Une trentaine de spectateurs ont assisté, vendredi soir, à la mise en lecture de la nouvelle pièce de Glen Charles Landry, auteur connu notamment pour ses collaborations au Théâtre français de Toronto. Intitulée La Danse des 7 voiles, celle-ci devrait être produite sur les planches dans un an. Un coin du voile a été levé cette fin de semaine.

Le Tranzac Club était plongé, vendredi soir, dans une ambiance orientale. Un univers de mythes et de légendes. L’œuvre, très poétique, raconte le voyage d’Ilana et Arielle, deux déesses qui quittent le berceau de la création pour une sorte de parcours initiatique.

Le premier voile, celui de l’imagination se lève sur le second, celui symbolisant la raison. «C’est à ce moment-là, qu’elles rencontrent le bâton rouge, leur guide, qui les accompagnera par la suite», explique Glen Charles Landry. Leur quête les fera passer ainsi au travers des sept voiles, chacun symbolisant l’harmonie ou la guerre entre autres.

Des voiles symboliques

«Je réfléchis à ce sujet depuis quelques années. Depuis les événements du 11 septembre 2001 en fait», raconte l’auteur dramatique. Il y a plus d’un an, Julie Bergeron le contacte en lui demandant de créer un texte inspiré des légendes du Moyen-Orient. Une «belle coïncidence» selon M. Landry. Tout un travail de recherche sur le berceau de la civilisation occidentale commence alors. Cette région du monde semble avoir subi des guerres depuis toujours.

Les premières réactions

Ce travail a commencé à prendre vie, vendredi soir, avec la mise en lecture d’Inouk Touzin. Avec Julie Bergeron et Caroline Lacoste dans les rôles des deux déesses et Maryem Tollar et Ernie Tollar pour la musique, La danse des 7 voiles a envoûté une trentaine de spectateurs. «J’aime le côté actif et très vivant du théâtre. Les comédiens apportent quelque chose de plus et portent le texte dans des directions que je n’aurais pas imaginées», pense Glen Charles.

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L’auteur a pu recueillir les premières réactions, les premiers commentaires du public dans une session de questions-réponses qui a suivi la mise en lecture. Les impressions des spectateurs l’aideront à fignoler la pièce, réécrire certains passages, ajouter des didascalies, ici ou là, pour que La Danse des 7 voiles puisse se jouer comme le dramaturge l’espère, à l’automne 2006.

D’autres projets

Cette première collaboration entre Julie Bergeron et Glen Charles Landry débouche également sur d’autres idées. «Nous avons en tête un projet sur les marins et le monde de la mer qui s’appellerai La Sirène et la Proue», confie M. Landry. «Et j’espère pouvoir collaborer avec Julie souvent dans le futur», ajoute-t-il.

En attendant que le processus de création artistique et théâtrale suive son cours, l’écrivain va prendre le temps de s’imprégner des commentaires des spectateurs.

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