Plusieurs événements récents ont mis en lumière à quel point le racisme est toujours présent dans les sociétés occidentales, malgré que la situation se soit améliorée au cours des dernières décennies.
D’après Fété Ngira-Batware Kimpiobi et Ketcia Peters, qui travaillent toutes deux à l’amélioration des conditions de vie socioéconomiques des communautés noires au Canada, les blessures du passé coulent encore dans les veines de la communauté noire franco-ontarienne.
«Depuis des siècles, le peuple noir est marginalisé», rappelle Fété Ngira-Batware Kimpiobi, directrice générale de l’organisme communautaire Solidarité des femmes immigrantes francophones du Niagara (SOFIFRAN).
Créé en 2007, il a pour vocation «d’accompagner les femmes et leurs familles dans leur processus d’intégration au Niagara en offrant des services dans le domaine social, économique, éducatif et culturel».
Deux époques, un même comportement
Fété Ngira-Batware Kimpiobi indique que même si l’esclavage a été aboli au Canada en 1834 et aux États-Unis en 1835, et que la colonisation européenne dans les pays africains a pris fin il y a quelques décennies, les comportements des deux peuples n’ont pas changé.