Le nouveau chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Erin O’Toole, annonçait le 8 septembre dernier la composition de son cabinet fantôme. Alain Rayes y remplace le Néo-Écossais Chris d’Entremont comme critique au Patrimoine canadien et aux Langues officielles. Les préoccupations du Québec occupent une place de choix dans les perspectives de M. Rayes sur les langues officielles.
En entrevue avec Francopresse, Alain Rayes mentionne que le projet de modernisation de la Loi sur les langues officielles nécessite une réponse «cohérente, ambitieuse, qui permettrait de répondre aux besoins du Québec, à cette volonté de protéger son français, mais aussi de protéger les francophones partout au pays.»
Il ajoute d’emblée que le projet de modernisation de la Loi devrait se réaliser au plus vite, mais que, pour ce faire, «le gouvernement devrait faire en sorte que le Parlement fonctionne.»
Perspective québécoise
«Le Québec a un projet pour renforcer la loi 101 dans les secteurs de juridiction fédérale, donc il y a du travail qui devra être fait par notre chef [Erin O’Toole] dans la proposition qui sera faite en vue de la prochaine élection pour prendre en compte les demandes du gouvernement du Québec», précise Alain Rayes.
Le nouveau porte-parole de l’opposition officielle du Patrimoine, du Développement économique et des Langues officielles fait ici référence aux propos du ministre québécois Simon Jolin-Barette, à la fin août, signalant l’intention du gouvernement du Québec de déposer un projet de loi qui assujettirait à la loi 101 les organismes de juridiction fédérale situés au Québec.