Le 6 août dernier, lors d’un évènement de campagne électorale dans une usine Whirlpool en Ohio, le président américain Donald Trump a annoncé que son administration réimposerait des tarifs douaniers de 10% sur l’aluminium brut canadien. La mesure s’appliquerait à partir du 16 août.
Le président invoque la clause 232 de la Loi sur l’expansion du commerce de 1962, qui permet d’imposer des tarifs douaniers sur certains produits pour des raisons de sécurité nationale.
Ce n’est pas la première fois d’ailleurs: en mars 2018, l’administration Trump invoquait la sécurité nationale pour imposer des tarifs sur les importations canadiennes d’acier et d’aluminium.
Au lendemain de la déclaration de Donald Trump, la vice-première ministre canadienne Chrystia Freeland annonce que le Canada répliquerait en imposant des tarifs douaniers de 10% sur une valeur égale d’importations de produits américains contenant de l’aluminium.
Une mesure qui doit entrer en vigueur 30 jours après l’imposition des tarifs américains, soit le 16 septembre.