À travers le monde, le confinement a entraîné toutes sortes de réaménagements urbains, plusieurs impliquant la fermeture de rues commerciales aux voitures. Bien que les commerçants y aient d’abord vu une menace pour leurs affaires, des études disent le contraire.
Ce printemps, la Ville de Montréal a annoncé vouloir implanter 327 km de nouvelles voies piétonnes et cyclables à travers la métropole.
Même intention à Québec, où l’administration municipale multiplie les rues exclusives aux piétons et cyclistes — elle comptait six artères commerciales (sur 12) piétonnisées au début juin.
À New York, Oakland (Californie), Kansas City et ailleurs aux États-Unis, les autorités ont fermé des rues à la circulation et autorisé des restaurants à y installer des tables. À Paris, certaines rues sont décrites comme des «boulevards à vélos».
Bon pour les affaires
La transformation n’est pas toujours bien accueillie par les marchands. Mais de nombreux travaux ont conclu que le retrait de la circulation automobile des rues commerçantes est généralement bon pour les affaires.