C’est une tradition depuis la naissance du Salon du livre de Toronto, les jeudi et vendredi sont généralement des journées réservées aux écoles. Malgré la parenthèse 2006, les établissements publics et catholiques n’ont pas perdu l’habitude et ont investis en grand nombre les locaux du manège militaire Moss Park. Au total, ce sont plus de 6000 élèves qui ont feuilleté les ouvrages à leur disposition. Les écoles d’immersion ont également été nombreuses à succomber aux charmes de cette 15e édition.
Cette année, le Salon du livre a mis l’accent sur une programmation jeunesse qui proposait ateliers et autres emplacements dédiés à la littérature des plus jeunes. Et ils lui ont bien rendu cette attention. Très nombreuses étaient en effet les petites têtes blondes, accompagnées de leurs parents, à se promener dans les allées du Salon du livre pendant ces trois jours.
Sully, neuf ans, a profité du Salon pour acheter un nouvel exemplaire des aventures de Géronimo Stilton. «Ce que je préfère c’est les romans d’aventures et surtout celles de Géronimo Stilton. Je vais commencer à le lire dès mon retour à la maison!», confie-t-il en brandissant fièrement son nouveau livre. À côté de lui, Kenza, avoue sa préférence pour les contes de fées, comme beaucoup de petites filles: «J’aime beaucoup les histoires de princesses et de magie.»
Lors de la cérémonie d’ouverture, Daniel Poliquin – lauréat du prix 2007 du Consulat de France au Salon du livre – avait déclaré: «Il n’y a rien qui m’émeut plus qu’un enfant qui casse sa tirelire pour s’acheter un livre.» Le célèbre écrivain se sera sans aucun doute réjoui de la présence importante de jeunes lecteurs pour cette nouvelle édition.