À ma petite-fille, 4 ans, née un soir d’automne en Ontario, d’une maman québécoise – ma fille – et d’un papa antillais francophone, cadette de la famille, précédée par trois grands frères.
Parmi ses trois prénoms, elle porte celui de feu ma mère, Suzanne. C’est aussi le 2e prénom de ma fille et mon 3e prénom. Une forme d’éternité illusoire…
Chère Suzanne
Ma petite-fille, tu grandis trop vite, beaucoup trop loin de mes yeux. Heureusement ta maman m’envoie souvent des photos de toi.
Tu apprends à compter sur l’ordinateur avec l’aide à distance de ton professeur. Tu peins des animaux sur papier, surtout les chevaux que tu adores! Tu joues avec tes nombreuses amies poupées Barbie.
Tu fais des biscuits maison au gingembre. Tu décores un immense brownie pour l’anniversaire de papa.