Une autre bonne raison de laisser la voiture au garage: une étude préliminaire récente suggère un lien entre mauvaise qualité de l’air et mortalité plus élevée en raison du coronavirus.
Une augmentation de l’exposition aux particules fines dans l’air ambiant des villes pourrait, selon ces chercheurs, augmenter les cas de mortalité de la Covid-19 jusqu’à 20 fois plus que ce qui est normalement observé.
L’analyse des décès liés au coronavirus aux États-Unis jusqu’au 4 avril, et l’analyse de la pollution de l’air à travers 3000 comtés couvrant 98% de la population américaine, montrent qu’une augmentation de seulement 1 μg/m3 (1 microgramme par mètre cube) des particules fines serait associée à une augmentation de 15% du taux de mortalité de la CoViD-19.
Affections préexistantes
La majorité des affections préexistantes qui augmentent le risque de décès du CoViD-19 sont les mêmes maladies issues de l’exposition à long terme à la pollution de l’air.
Si les résultats de cette étude devaient se confirmer, ils souligneraient l’importance de continuer à appliquer les règlements sur la pollution atmosphérique, pendant et après la crise du CoViD-19.
Des problèmes respiratoires qui pourraient être fatals pour les patients, souligne The Guardian en rapportant l’étude, pointant les cas plus élevés dans les régions de l’Europe où la pollution est plus grande: le nord de l’Italie ou l’est de la France.