Faisant partie de la liste des activités essentielles identifiées par le gouvernement de l’Ontario, le marché immobilier est toujours opérationnel, mais subit d’importants bouleversements.
Nous en discutons avec Laurence Jollivet, courtière en immobilier chez Engel & Völkers au centre-ville de Toronto, et Emmanuelle Meyer, courtière immobilière chez Royal LePage à Oakville.
La réglementation
Dès le début de la crise, les courtiers immobiliers ont été encadrés rapidement afin d’assurer leur sécurité et celle de leurs clients par les différents gouvernements (fédéral, provincial et municipal), ainsi que par TRREB et RECO, deux organismes régissant l’activité immobilière chez nous.
Déjà avant l’interdiction du gouvernement provincial de tenir des portes ouvertes, annoncée le 4 avril, Laurence Jollivet assure que plusieurs mesures avaient été prises afin de limiter la propagation du virus.
«Pour les visites qui devaient se faire physiquement, nous avions mis en place un questionnaire qui permettait de savoir si les clients avaient voyagé au cours des derniers 14 jours ou si la personne avait un symptôme de la CoViD-19.» Si c’était le cas, la visite était déplacée à plus tard.