Vues d’Afrique 2020 sur TV5 Unis

Du 17 au 26 avril

LeFestival international de cinéma Vues d’Afrique 2020 se déroulera sur la plateforme virtuelle de TV5 Unis, du 17 au 26 avril.
Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 14/04/2020 par l-express.ca

Pour les raisons que l’on sait, le 36e Festival international de cinéma Vues d’Afrique ne se déroulera pas en salles à Montréal, mais bien gratuitement sur la plateforme virtuelle de TV5 Unis, du 17 au 26 avril.

Les films seront accessibles pour une période de 48h chacun, selon une grille horaire.

Un logo du festival Vues d’Afrique

27 pays

Plus de 1600 films ont été soumis aux organisateurs. Sur les 64 titres originellement retenus (avant l’éclosion de la pandémie de CoViD-19), 37 ont pu joindre l’expérience numérique avec TV5 Unis, soit 23 oeuvres de fiction ou d’animation et 14 documentaires qui représentent 27 pays différents.

Parmi les sélections 2020:

Du Burkina Faso Duga, les Charognards de Abdoulaye Dao et Erik Lengani raconte l’histoire de Rasmané, vieil orpailleur, qui se retrouve avec un cadavre sur les bras.

Publicité

Inspiré du roman de Scholastique Mukasonga (Prix Renaudot), le film Notre-Dame du Nil est réalisé par le cinéaste d’origine afghane Atiq Rahimi (prix Goncourt).

Notre-Dame du Nil

Kamissa, de Guy Kalou (Côte d’Ivoire), fait le portrait d’une adolescente de 15 ans qui tombe enceinte dans un contexte social très intolérant.

Premier long métrage du cinéaste marocain Alaa Eddine Aljem, Le miracle du Saint Inconnu est une comédie qui a été remarquée à Cannes en 2019.

Auréolé de prestigieuses récompenses, dont deux Léopards d’Or de Locarno, Le Père de Nafi, de Mamadou Dia (Sénégal), met en scène deux frères dans une petite ville alors que se profile la menace d’un extrémisme religieux.

Un divan à Tunis, de Manele Labadi, est une fine comédie qui trace le portrait d’une psychanalyste fraîchement débarquée dans son pays natal pour exercer un métier peu traditionnel.

Publicité
Un divan à Tunis

Documentaires

Parmi les documentaires – un volet toujours important de Vues d’Afrique – mentionnons:

Aux frontières du texte, d’Arnold Antonin (Haïti), s’attache au poète haïtien Anthony Phelps.

Cilaos, de Claire Perdrix, née à Madagascar, plante sa caméra dans les hauteurs de la Réunion à Cilaos où, générations après générations, des hommes et des femmes se sont échinés à travailler une terre ingrate et difficile d’accès.

Congo Lucha, le 5e documentaire de Marlène Rabaud, suit la lutte pacifique de jeunes qui militent pour le départ du président Kabila.

Congo Lucha

Kafe Negro, une histoire de migrations de Mario Delatour (Haïti), raconte les vagues de migrations des travailleurs haïtiens du café à Cuba.

Publicité

Dans Pour quelques bananes de plus, Bernard Crutzen mène une enquête sur les conséquences néfastes sur la santé du chlordécone utilisé dans les bananeraies des Antilles.

Mahmoud Jemni aborde pour la première fois en Tunisie le thème brûlant et actuel du racisme avec Non, oui.

Il y a 30 ans, le cinéaste Philippe de Pierpont rencontre six enfants des rues au Burundi et leur promet de les filmer à chaque étape charnière de leurs vies. Il les retrouve pour la quatrième fois dans La prochaine fois que je viendrai au monde. Ils ont quarante ans et ne sont plus que trois.

La prochaine fois que je viendrai au monde

Tilo Koto, sous le soleil (France), de Sophie bachelier et Valérie Malek, est l’histoire d’un homme brulé dans sa chair et son âme par l’enfer de l’émigration qu’il sublimera par la peinture.

Silent Forest, de Mariah (États-Unis, Cameroun, Congo), est un portrait intime des écologistes qui luttent pour arrêter le braconnage des éléphants de forêt et le trafic d’ivoire dans le bassin du Congo en Afrique.

Publicité

Ils n’ont pas choisi, de Youlouka Damiba et Gideon Vink (Burkina Faso), traite d’un sujet délicat sur le continent africain: l’homosexualité.

Ils n’ont pas choisi

Regards d’ici

Une section «Regards d’ici» propose des créations de cinéastes du Canada dont les sujets d’inspiration proviennent des pays africains. Cette sélection présente des films nationaux sur l’Afrique, les pays créoles ou qui traitent de la réalité de ces populations dans leur
pays d’accueil.

Le festival comprend aussi des courts-métrages de fiction et de documentaires, ainsi que des films d’animation et une programmation jeunesse.

Parrainage

Le festival montréalais de films africains est placé cette année sous le parrainage de Racky Diack et Frantz Voltaire.

Racky Diack

D’origine sénégalaise, ex-mannequin parisienne devenue photographe de mode à Montréal, Racky Diack a crée Racky D., une compagnie de vêtements à son image dans lesquels le confort est une priorité. Elle a relaté son expérience personnelle, à la suite de l’amputation d’une jambe, dans le livre À cloche-pied, écrit avec Mbépongo Dédy Milamba.

Publicité
Frantz Voltaire

Frantz Voltaire est le directeur du Centre international de documentation et d’information haïtienne caraïbéenne et afro-canadienne (CIDIHCA). C’est aussi un historien et politologue qui a travaillé à la production et à la réalisation de plusieurs documentaires, dont Potoprens se pam (1999) sur le bicentenaire de la ville de Port-au-Prince, et Les chemins de la mémoire.

«Au moment où dans le monde s’élèvent des murs», dit-il, «ces journées du cinéma africain et créole sont devenues un pont entre l’Afrique, le Canada, les pays créoles et la France. Il faut donc continuer à soutenir Vues d’Afrique.»

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur