La Chine révèle les secrets qui sont cachés sous la face cachée de la Lune: son petit véhicule qui y roule depuis un an transporte avec lui un instrument radar qui, sur Terre, aurait été suffisamment puissant pour détecter des structures archéologiques enfouies.
Au-dessus, une première couche de pas moins de 12 mètres de poussière: plus exactement une poussière épaisse appelée régolithe, résultat de millions d’années d’accumulations de météorites et de dégradation du sol par les radiations solaires.
C’est deux à quatre fois plus que ce à quoi les chercheurs s’attendaient, sur la base des analyses similaires menées de l’autre côté de la Lune. En-dessous, une autre douzaine de mètres d’un sol cette fois plus rude contenant de grosses roches.
Et en-dessous encore, jusqu’aux limites de détection du radar — 40 mètres — ce qui semblent être des couches alternées de roches et de poussière.
Impacts violents dans le passé
Dans leur étude, publiée le 26 février dans la revue Science Advances, les chercheurs de l’Académie chinoise des sciences interprètent ces alternances comme les empreintes d’impacts violents dans un passé lointain, suivis par de longues périodes où les couches de poussière s’accumulaient par-dessus.