Les goélands ne sont pas que des amateurs de frites qui profitent de nos restes de table. Ils semblent privilégier la nourriture qui a déjà été touchée par les humains.
Bien que l’échantillon de 38 goélands argentés soit trop petit pour en tirer des conclusions définitives, l’hypothèse poursuivie par la biologiste Madeleine Goumas, de l’Université d’Exeter (Angleterre), s’inscrit dans une tendance récente sur les échanges inter-espèces: plusieurs animaux ont été observés, dans la nature, en train d’ajuster leurs comportements en fonction des comportements des individus d’une autre espèce.
L’humain est certainement un «influenceur» pour plusieurs espèces d’animaux qui vivent en ville, des écureuils jusqu’aux moineaux.