Abel Maxwell en est déjà à son quatrième album. Arrivé au Canada il y a 12 ans, il est dorénavant bien établi dans la francophonie torontoise. L’artiste présentait Contradictions à l’Alliance française le 20 février.
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L’auteur-compositeur-interprète d’origine togo-sénégalaise, qui est passé par la France avant d’arriver au Canada, est une représentation de la francophonie torontoise, riche et plurielle.
«Cet album est celui qui me ressemble le plus. J’ai fait le premier album pour plaire en quelque sorte, plaire à mon public et à mes producteurs. Je pense que Contradictions est mon meilleur album, et il se rapproche vraiment de qui je suis.»
Fort d’une éducation musicale très classique, au conservatoire de Lyon en France, et d’une appétence pour le jazz, Abel Maxwell y ajoute quelques notes de pop – le genre musical qu’il affectionne – ainsi que des notes de musiques africaines qui témoignent de ses origines.
«La rose sur la pochette symbolise également cela. C’est la rose qui pousse dans le béton, malgré toutes les embûches.» Cet album est d’abord une preuve de la résilience de l’artiste, qui a toujours travaillé pour atteindre ses buts malgré les avis contraires.