La galerie Glendon présente du 18 septembre au 18 octobre une audacieuse et extraordinaire exposition intitulée Les Intérieurs de l’artiste montréalaise Karine Giboulo.
Vous pourrez découvrir des scènes de vie reflétant un monde imaginaire mêlant à la fois l’homme et l’animal un peu comme les fables de Lafontaine où il y a une véritable parodie du comportement humain. La présentation de ces oeuvres dans des bulles de plexiglas permet aux spetacteurs de se plonger dans l’intimité de ces intérieurs.
Chaque scène représente un message à caractère politique ou social comme par exemple la guerre au Darfour, notre société de consommation, l’environnement, la politique, le monde des affaires… autant de sujets toujours d’actualité. Les Intérieurs sont aussi composés d’une série d’immeubles de plusieurs étages où chaque étage a sa propre scène mais est, d’une façon ou d’une autre, interconnectée avec les autres. Cela vient contrecarrer la vision sphérique que l’on avait avec les bulles.
Karine réalise tout de A à Z: les structures en bois, les meubles, l’électricité, etc… Tous ses personnages sont en plasticine, sorte de pâte à modeler, et sont réalisés, cuits, peints et collés par l’artiste. Certaines oeuvres ont demandé plus de 500 heures de travail.
À la question «Comment vous vient l’idée pour réaliser un intérieur?» Karine m’a répondu: «La plupart du temps, j’ai un flash, une image qui me vient à l’esprit et je réalise la scène.» Elle puise également son inspiration dans son environnement quotidien et les bulletins d’information.