Le climat nordique nous pousse à saler les routes en hiver afin de les rendre sécuritaires. Un déversement qui se poursuit souvent l’été pour limiter la poussière des voies les plus fréquentées.
Or, depuis de nombreuses années, les chercheurs ciblent ces sels d’épandage comme étant nocifs, non seulement pour les écosystèmes des bords des routes, mais aussi pour les milieux humides.
Car ils se retrouvent dans les lacs et les rivières.
Toxique pour les poissons et mollusques
«Le chlorure de sodium, le plus utilisé, affecte les populations aquatiques», explique Claudie Ratté-Fortin. «Il est toxique pour les poissons et les mollusques – à forte dose, c’est létal pour eux – et modifie l’équilibre du phytoplancton et la croissance des algues», poursuit celle qui est candidate au doctorat en sciences de l’eau au Centre Eau Terre Environnement de l’INRS.
Avec deux autres jeunes collègues, Anne Carabin et Patricia Gomez, l’étudiante a développé un outil de gestion, le GuIA.