Un quart des variations génétiques découvertes récemment chez des résidents de 25 villages de l’Ouganda n’avaient jamais été observées auparavant.
Ce n’est ni une bonne ni une mauvaise nouvelle pour eux, mais c’est un rappel du fait qu’une trop grande proportion des recherches en génétique depuis 20 ans ont porté uniquement sur des populations nord-américaines ou européennes.
Européens surreprésentés
«Les gens de descendance européenne composent 16% de la population mondiale, mais environ 80% des participants aux études génétiques», déplore, dans le New Scientist, Alicia Martin, de l’Institut Broad, au Massachusetts.
Cela entraîne des risques de biais, dès qu’une recherche se penche sur une population africaine, comme celle dont les résultats sont parus le 31 octobre dans la revue Cell.