Vous vous souvenez de L’homme qui plantait des arbres? Dans ce magnifique film d’animation de Frédéric Back, tiré du récit de l’écrivain français Jean Giono, un homme, Elzéard Bouffier, plante des semences dans une terre aride. Il les avait auparavant précieusement triées et gardées. Elles donneront des chênes.
Un organisme canadien, Semences du patrimoine, a compris le message d’Elzéard.
Dans son document Produire plus avec moins, la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) décrit la diversité des plantes cultivées et des plantes sauvages comme jouant «un rôle central dans le développement de l’agriculture et de l’amélioration des aliments».
Les gènes qui proviennent de variétés plus traditionnelles permettent d’avoir des plantes plus résistantes aux insectes par exemple.
Protéger la diversité des semences
Sentant venir un déclin génétique, il y a 38 ans, des jardiniers canadiens «ont décidé de prendre action et de sauvegarder le plus de variétés possible, en les rendant disponibles aux autres via un réseau pancanadien», explique Lyne Bellemare, la coordonnatrice du volet francophone de l’organisme Semences du patrimoine.