«On a demandé aux jeunes filles ce qu’elles veulent de nous, les adultes. Elles nous ont dit: donnez-nous la liberté, laissez-nous libres de penser, de faire ce qu’on veut faire.»
C’est ce qu’on a entendu lors de l’activité d’Oasis Centre des femmes pour la Journée internationale des droits de la fille ce samedi 12 octobre au YWCA du centre-ville. Sous le thème «Jeunes filles engagées!», l’événement visait à encourager les jeunes femmes francophones à s’engager en tant que citoyennes sur la scène publique.
Donner la parole
Il était important pour Oasis de donner la parole aux jeunes filles en cette Journée internationale (officiellement le 11 octobre), comme l’explique la directrice générale Dada Gasirabo: «Souvent on pense pour elles. Les impliquer dans des discussions comme ça, c’est un pas pour leur donner la liberté.»
Les objectifs fixés pour la journée ont été atteints, assure-t-elle. En particulier, Oasis voulait faire confiance aux jeunes filles pour qu’elles s’engagent sur la scène publique.
Crédibilité à 16 ans
«Elles ne vont pas s’engager si on n’a pas confiance en elles. Si on ne leur donne pas l’espace, si on ne leur donne pas la parole, et si on continue de leur démontrer qu’elles valent moins que les garçons. Les garçons de 16 ans, on les croit plus que les filles de 16 ans. L’implication communautaire, l’engagement civique politique et l’égalité commencent dès le jeune âge.»