À voir leurs adolescents «scotchés» à leur téléphone, à échanger des photos et commentaires sur les réseaux sociaux, nombre de parents s’inquiètent.
Et non sans raison, puisque rien que dans la dernière année, au moins trois études ont associé les médias sociaux à un risque accru de dépression chez les adolescents. Mais voyons ce qu’il en est vraiment.
Risques accrus de dépression
Les adolescents les plus actifs sur les plateformes comme Facebook, Instagram ou Pinterest, présentent plus de signes de dépression que ceux qui y passent peu de temps, selon une étude menée par des chercheurs du Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine et publiée cet été dans la revue scientifique JAMA Pediatrics.
Durant quatre ans, 3826 adolescents de 12 à 16 ans ont évalué le temps qu’ils consacraient aux médias sociaux, à la télévision, aux jeux vidéo et à l’ordinateur, puis ils ont rempli des questionnaires sur leur état d’esprit. Résultat: les adolescents qui consommaient le plus de médias sociaux et de télévision présentaient des symptômes de dépression plus graves.
Et la fréquence de ces symptômes (pensées suicidaires, tristesse, désespoir) augmentait avec l’exposition aux réseaux sociaux et à la télé.