Le 24 août prochain, Grimskunk retrouvera le public de la Ville-Reine au Kathedral. À la veille des 20 ans du groupe, c’est un autre anniversaire que le collectif viendra célébrer à travers une tournée pancanadienne: celui de leur maison de disques Indica, figure de proue de la francophonie alternative musicale et colporteur de talents d’une côte à l’autre de l’Atlantique.
Le 23 août, Grimskunk reviendra de Norvège – après une série de quatre concerts – pour prendre les planches à Hamilton. Les prémisses d’une tournée d’un mois à travers l’Ontario, le Québec, l’Alberta et la Colombie-Britannique, qui verra le groupe québécois faire une halte à Toronto le 24 août prochain. Voilà donc l’occasion de revenir sur son histoire et celle, intimement liée, de la maison de disques Indica.
Grimskunk est l’un des groupes phares de la scène alternative québécoise. Fondé en 1988, le collectif s’est rapidement forgé une réputation en multipliant les dates de concerts, tandis que d’autres empruntaient les méandres plus prolifiques mais aussi plus aléatoires de la médiatisation télévisuelle et radiophonique.
Un chemin que suivront par la suite de nombreux artistes de la francophonie canadienne et internationale, grâce à l’impulsion de Grimskunk et d’Indica. Mélange de rock, de punk, de roots et de funk, Grimskunk est passé par de nombreuses phases au cours de ses 19 ans d’existence.
Aujourd’hui si leur musique est très largement teintée de rock, elle conserve toujours un mélange de ces influences qui ont fait le son si particulier du groupe au fil des huit albums sortis.