Oasis organise des soirées sur les féministes du monde

Vendredi dernier, on célébrait les grandes figures féministes françaises

Un test de connaissances consistait à associer une date à un fait historique concernant l'émancipation des femmes.
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Publié 04/09/2019 par Emma Couffin

L’organisme torontois Oasis Centre des femmes sensibilise à la cause féminine dans les écoles, en marge de plusieurs événements communautaires, et par ses propres activités spéciales comme ces soirées Femmes du monde.

Lors de ces rencontres, qui ont lieu un vendredi sur huit depuis trois ans, les participants sont chaque fois amenés à découvrir des féministes d’un nouveau pays. Tout le monde est invité.

Vendredi dernier, c’est la France qui était à l’honneur.

Un événement convivial

«C’est un événement convivial qui nous rassemble toutes autour de l’Histoire des femmes», déclare Catherine, bénévole et organisatrice de Femmes du monde.

«Ces événements communautaires et nos partenariats représentent des possibilités de faire connaître l’association, de faire parler de nous.»

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L’affiche de la soirée Femmes du monde dédiée à la France

Histoires d’émancipation

Oasis accueille généralement une vingtaines de participantes et participants par événement. Une femme de l’association se porte volontaire pour parler d’un pays, puis on échange sur les avancées faites dans ce pays sur les droits des femme.

Autour d’un buffet typique du pays en question, on propose un jeu-questionnaire sur le thème de la soirée, ainsi que sur la géographie, la démographie et l’histoire du pays.

Le buffet français lors de la récente soirée Femmes du monde.

Après avoir corrigé les réponses des participantes, force est de constater qu’il subsiste des lacunes importantes dans la connaissance des étapes de l’émancipation féminine en France.

Ce fut donc l’occasion de rappeler que l’interruption volontaire de grossesse (IVG) a été légalisée en 1974, grâce au combat mené par Simone Veil, ou encore qu’en 1972 le principe de l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes fut inscrit dans la loi (mais ne serait toujours pas accompli dans les faits).

Une participante en pleine réflexion devant les étapes de l’émancipation féminine en France.

Aider les femmes dans le besoin

Cette soirée rendant hommage aux femmes influentes françaises a aussi permis aux organisatrices de rappeler les objectifs d’Oasis.

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Il s’agit de donner la possibilité aux femmes francophones du Grand Toronto touchées par la violence, physique, comme psychologique, d’améliorer leur situation et devenir autonomes.

L’association a d’ailleurs cinq mots d’ordre pour réussir sa mission: le respect, la justice sociale, l’intégrité, le féminisme, et la diversité.

En 20 ans d’existence, l’association a étendu ses champs d’action, se tournant notamment vers le soutien aux femmes immigrantes et réfugiées, l’appui à la Cour familiale, la préparation à la vie professionnelle, le soutien au logement, et enfin la liaison communautaire, la prévention et la sensibilisation.

Toutes et tous concerné(e)s

Les soirées Femmes du monde sont ouvertes à toutes et tous. Les hommes sont invités à prendre la parole et à participer.

«C’est l’éducation des jeunes garçons qui est en jeu», explique Denise, la co-organisatrice de l’événement de la semaine dernière. «Ils doivent contribuer à faire de la société un espace de liberté et de sécurité pour la femme.»

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Depuis quelques années, Oasis a mis sur pied un Comité d’hommes «alliés», et de la sensibilisation se fait dans les écoles sur le consentement ou encore la cyber-intimidation.

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