Le protocole d’entente entre le Quebec Community Groups Network (QCGN), l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) et la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) a été dévoilé le 3 juillet 2019.
Il énonce le double objectif de faire des langues officielles, notamment de la modernisation de la Loi sur les langues officielles, un enjeu électoral d’une part et, d’autre part, de défendre les institutions existantes chez les minoritaires.
Cette annonce en a fait sursauter plus d’un.
Sommet à Québec en 2020
Alors qu’on prépare un sommet historique organisé par le Secrétariat québécois aux relations canadiennes et la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA), cette curieuse alliance entre Franco-Ontariens, Acadiens et Anglo-Québécois apparaît contradictoire et même incompréhensible, remettant en question la solidarité franco-canadienne.
Par le truchement de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés, le gouvernement fédéral force les provinces à assurer l’accès à l’enseignement dans la langue de la minorité — ce qu’elles ont souvent fait à rebrousse-poil, si on en croit les nombreux litiges démontrant la violation de ces garanties constitutionnelles.