Climat : la NASA et la NOAA annonçaient récemment que 2014 a peut-être été l’année «la plus chaude des temps modernes».
Plusieurs scientifiques se sont demandé naïvement pourquoi ces deux agences américaines diffusaient un tel communiqué en janvier, alors que la plupart des données sur l’année écoulée (toujours insuffisantes de toute façon) ne sont jamais rassemblées et analysées aussi rapidement.
Le réchauffement sur pause
Et, surtout, alors que le réchauffement en question, de quelques centièmes de degré – moins que la marge d’erreur – confirme plutôt la «pause» ou le «plateau» observé depuis une quinzaine d’années.
Le discours sur l’état de l’Union de Barack Obama, le 20 janvier, a répondu à ces interrogations: c’était une commande politique. Dans son allocution annuelle devant les deux chambres du Congrès, les membres de la Cour suprême, des invités de marque, et bien sûr tout le pays, le président a invoqué la NASA et la NOAA comme source de sa préoccupation pour les changements climatiques.
«Aucun défi ne pose une plus grande menace aux générations futures que celui des changements climatiques», a-t-il déclaré.