C’est la fin de semaine dernière que l’été, saison festive s’il en est une, a officiellement débuté à Toronto… Et c’est l’Afrofest, cette grande célébration de la musique africaine, avec ses rythmes ensoleillés, qui lui a donné son coup d’envoi.
Malgré quelques épisodes de mauvais temps, l’atmosphère était à la fête dans Queen’s Park les 7 et 8 juillet derniers: au son de musiques des quatre coins de l’Afrique, rares étaient ceux qui résistaient à l’envie de se déhancher un peu. Concerts, ateliers de danse, théâtre, activités pour les enfants et stands de gastronomie africaine; tout était là pour faire de l’Afrofest un festival familial et l’occasion par excellence de tisser des liens.
En effet, en plus de servir de lieu de rencontre autour du thème de la culture africaine, l’Afrofest, est également devenu, au fil des années, un tremplin pour des artistes d’ici et d’ailleurs.
On retrouvait sur scène samedi et dimanche derniers des artistes canadiens dont, entre autres, Ruth Mathiang (Soudan – Île-du-Prince-Edouard), Zale Seck (Sénégal – Québec) et le groupe Source avec Abdoulaye Diabate dont les influences vont de l’Afrique au Québec en passant par Israël. Des artistes internationaux de renom tels que Lura du Cap-Vert étaient également de passage, certains pour la première fois à Toronto.
C’est le cas de Nya Soleil, artiste camerounais, qui faisait samedi dernier sa première apparition canadienne en compagnie de son groupe Soleil pour tous.