Apparemment, une romancière américaine du nom d’Amanda Hocking, spécialiste du style «romance paranormale pour jeunes adultes», est le success-story de l’auto-publication en ligne.
Dans ses temps libres alors qu’elle travaillait dans une résidence pour personnes âgées, elle aurait écrit 17 romans qu’elle aurait commencé à publier en livres numériques en 2010, vendant en quelques mois plus d’un million de copies, ce qui lui aurait rapporté 2 millions $ dès 2011.
Depuis, elle a toutefois signé un contrat avec une maison d’édition traditionnelle, St. Martin Press, qui distribue ses ouvrages en formats papier et numérique.
De tels cas sont encore rares et – est-il nécessaire de le préciser? – inconnus en Ontario français.
«On s’entend qu’on ne publie pas ses romans ou sa poésie à compte d’auteur pour devenir riche», indique la nouvelliste et dramaturge Arianne Matte, qui participait au Salon du livre de Toronto samedi à une table ronde sur l’auto-publication et le livre numérique.