Du 27 au 29 novembre prochains au cinéma Carlton, se tiendra la quatrième édition du tout jeune festival du film d’horreur canadien Blood In The Snow.
Tradition bien ancrée, née dans les années 70 à l’époque de l’abri fiscal cinématographique, le cinéma d’horreur canadien a connu une période dorée dans les années 80, puis après deux décennies plus en retrait, est à nouveau en pleine expansion ces dernières années avec l’aide des nouvelles technologies, plus accessibles et moins onéreuses.
Depuis 2012, Kelly Michael Stewart, fondateur et directeur du festival et grand fan du genre, aidé de son équipe de bénévoles, s’efforce de soutenir, promouvoir et diffuser des films canadiens d’horreur, de genre et underground à souhait, afin de défier les frontières sociales, explorer les tabous artistiques et donner une plateforme d’exposition spécialisée aux artistes canadiens de genre, et ils sont de plus en plus nombreux.
En effet, le film d’horreur à petit budget est un excellent tremplin pour les cinéastes de la nouvelle génération, et permet souvent, notamment grâce à un public très fidèle et presque toujours conquis d’avance, de se lancer et se faire un nom dans le milieu.
Cinéastes ontariens
C’est ce genre d’oeuvres, fréquemment crues et teintées d’humour noir ou de références à l’âge d’or, que présente Blood In The Snow. Pour cette édition, les cinéastes ontariens seront à l’honneur, la plupart des longs-métrages présentés venant en effet de la province.