Sangliers, élans, cerfs, renards, lynx, lièvres, écureuils et même quelques visons. La zone contaminée autour de l’ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl ressemble de plus en plus à un paradis pour animaux.
Les six premiers mois, jusqu’en fin 1986, ont été difficiles pour toute la faune à cause des radiations. Mais aujourd’hui, presque 30 ans après la catastrophe, la faune semble prospère — d’autant plus qu’il y a très peu d’humains dans cette zone d’exclusion de 4200 km2.
D’après une étude publiée dans Current Biology, elle atteint des niveaux comparables à la faune de quatre réserves naturelles non contaminées de la région. Il y aurait même sept fois plus de loups près de Tchernobyl.
Si les bactéries, les champignons et la flore continuent de souffrir des conséquences de la plus grande catastrophe nucléaire de l’Histoire, les grands mammifères se portent mieux. «Les effets des habitations humaines, dont la chasse, l’agriculture et la gestion forestière, sont bien pires [que les radiations]», assure Jim Smith de l’Université de Portsmouth, dans un communiqué.