Ceci n’est pas vraiment une chronique sur le français. Il ne sera pas question de verbes, ni d’adjectifs, ni de règles d’accord, ni d’anglicismes, ni de figures de style, ni de conjonctions, ni de prépositions, ni même de noms propres. Il ne sera question de rien en fait. Pourquoi rien? Parce que je vous parle des espaces, bien sûr!
Il y a longtemps que je voulais vous proposer une chronique sur les espaces. Quand on travaille dans un journal, on doit absolument tenir compte de ces vides qu’on doit impérativement laisser dans un texte.
Bien sûr, il y a les espaces courants. Ceux-là posent rarement problème. Mais il y a aussi les espaces insécables, qu’on utilise pour souder des éléments d’un texte.
Termium Plus
Je n’avais pas trouvé de source claire et exhaustive pour traiter des espaces insécables, jusqu’à ce que je tombe sur un article publié sur le site Termium Plus, réalisé par le Bureau de la traduction du Canada. Il s’agit d’une entité relevant de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada.
Une des chroniques de langue publiées dans Termium Plus est consacrée aux espaces insécables et on y brosse un portrait assez intéressant du recours à ces espaces, facilité depuis l’arrivée des logiciels de traitement de texte.