Molière 2015: #LAVARE à l’école Saint-Frère-André

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Publié 25/05/2015 par Manon Bodel

Depuis 1668 bien des choses ont changé. L’avarice, en revanche, est toujours d’actualité – et Molière aurait très bien pu écrire sa célèbre comédie au 21e siècle.

C’est ce que nous ont montré mercredi dernier Les Didascalies, la troupe d’élèves de l’école secondaire catholique Saint-Frère-André, au centre-ville de Toronto, qui ont revisité le texte original du dramaturge avec l’aide de leur enseignante Maëlle Bourdeau, pour donner trois représentations de #LAVARE sur scène.

Ici, pas de costumes ou d’accessoires d’époque: si les premiers ont été achetés pour l’occasion, les seconds ont été fournis par les élèves et leurs enseignants.

Vous l’aurez compris, les jeunes acteurs et la metteure en scène ont opté pour un Avare on ne peut plus contemporain. Utilisation de diaporamas, langage et musique modernes, insertion de références culturelles adolescentes – oui, les One Direction et High School Musical se sont invités dans le scénario – un véritable travail de réécriture a été réalisé par la petite troupe afin d’adapter la pièce à notre époque.

Même les 10 000 écus qui, dans la comédie de Molière, se trouvaient dans la cassette d’Harpagon, se sont transformés… en un million de dollars!

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«C’est L’Avare version 2015», commente Maëlle Bourdeau, «Nous avons modifié le texte original et ajouté des éléments culturels. C’est le produit de plusieurs mois de travail, nous avons eu beaucoup de plaisir à le faire.»

Les comédiennes en herbe, sept filles de 7e et 8e année, étaient en effet très enthousiastes à l’idée de monter sur scène, et se sont d’ailleurs bien prêtées au jeu. «Elles n’ont fait que parler de ça», confirme Maëlle Bourdeau. «C’était leur première pièce de théâtre pour la plupart d’entre elles.»

«L’idée de monter #LAVARE m’est venue l’année dernière. Les élèves étudient la pièce donc ils la connaissent. Le but était de la réécrire, de faire un travail de rédaction», ajoute-t-elle.

Et suite au succès de la pièce auprès des élèves, elle compte bien renouveler l’expérience. «Le but était de leur donner la piqûre. À partir de maintenant, chaque année, nous produirons une pièce de théâtre à Toronto.»

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