Malaga, ville espagnole du sud de l’Andalousie, au bord de la Méditerranée, est aussi célèbre pour sa grande période d’ensoleillement, plus de 300 belles journées, ses plages sablonneuses, que pour ses richesses architecturales, artistiques et historiques.
C’est dire que l’on peut se rendre dans la capitale de la Costa del Sol à peu près n’importe quand, en fonction de la météo, l’hiver est doux, l’été est chaud, ou de ses centres d’intérêt.
La ville de Malaga, capitale également de la province du même nom, compte près de 600 000 habitants et se targue d’attirer «des millions de touristes chaque année», surtout pendant la période estivale. Mais en hiver, protégée par les montagnes qui la bordent au Nord, la ville n’est pas dépourvue de visiteurs.
Comme le soulignent les informations touristiques, la ville de Malaga a un charme particulier que tout visiteur peut identifier au cours d’une promenade. La culture, les traditions, la gastronomie, un climat enviable et l’hospitalité de ses habitants renforcent cette image de «ville du paradis».
C’est le célèbre poète espagnol Vicente Aleixandre (1898-1984), Prix national de Poésie en 1934 et Prix Nobel de littérature en 1977, qui a employé cette expression en faisant référence à la ville, «Ciudad del paraíso. A mi ciudad de Málaga» (1938), et à la mer, «Mar del paraíso», titre d’un autre poème dans Sombra del paraíso (Ombre du paradis), recueil de poèmes (1939-1943), publié en 1944.