Plusieurs organisations et individus font circuler des pétitions pour «sauver» CBC/Radio-Canada, dont la stratégie, visant à s’adapter à l’univers numérique dans un contexte de pertes de revenus publicitaires, est vouée à l’échec, selon eux, sans augmentation importante de son allocation annuelle du gouvernement fédéral, actuellement de 1,1 milliard $.
La direction de la société d’État prévoit déjà que cette transition résultera en une diminution de ses effectifs de 7000 à environ 5500 personnes d’ici cinq ans.
Récemment, la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA), le lobby politique francophone hors Québec, réclamait un moratoire sur les compressions budgétaires au sein du diffuseur public, en attendant qu’une commission se penche sur son avenir.
C’est «trop peu, trop tard», estime Réjean Beaulieu, de Burnaby en Colombie-Britannique, un intervenant qui critique depuis longtemps la mollesse ou l’incompétence du mouvement associatif et des médias francophones hors Québec, incluant Radio-Canada et ses «consultations bidons» en milieu minoritaire.
Estimant que le PDG et les dirigeants actuels de CBC/Radio-Canada ne sont pas des experts du numérique, il réclame leur démission dans une pétition en ligne contre la «destruction» de Radio-Canada, dont le texte complet se trouve toutefois dans un autre site.