La Nouvelle-Zélande, c’est comme l’Australie en plus petit, qui elle-même est comme le Canada en plus petit… Une ancienne colonie britannique avec son système parlementaire, son économie libérale, des autochtones et, depuis plusieurs décennies, des immigrants surtout asiatiques, dont des Musulmans (1% de la population en Nouvelle-Zélande, 2.6% en Australie, 3.2% au Canada).
Tout n’y est pas parfait. Comme partout, il y a des défis socio-économiques, des injustices, de la corruption. Mais la Nouvelle-Zélande, l’Australie et le Canada figurent invariablement parmi les «meilleurs pays du monde» dans les sondages qui établissent ce genre de palmarès.
La criminalité y est faible, le terrorisme rarissime.
C’est donc le choc, là-bas et chez nous, face au massacre perpétré à l’arme semi-automatique, vendredi, dans deux mosquées de Christchurch, par un militant suprémaciste blanc anti-immigration, l’Australien Brenton Tarrant, 28 ans, qui a pu être interrompu et arrêté.
Au moins 50 morts et 40 blessés: un événement sans précédent en Nouvelle-Zélande, qui rappelle qu’aucune société n’est à l’abri de ce genre de délire, et qu’aucune cause politique n’est immunisée contre le virus de la haine.