Les amateurs de musique classique connaîtront sûrement déjà le festival dirigé aujourd’hui par Douglas McNabney, altiste de renom, qui se déroule chaque été depuis maintenant 9 ans dans la ville reine. Pour cette nouvelle édition, le festival sera placé sous le signe de «l’âge moderne», à savoir, des pièces composées principalement au début du 20e siècle.
«C’est une époque de révolution dans l’art», explique le directeur artistique Douglas McNabney, «beaucoup de courants parallèles s’entrecroisent, le romantisme atteint son apogée, tandis que certains compositeurs comme Prokofiev ou Stravinsky se tournent vers une musique plus iconoclaste. »
«L’âge moderne est le fil conducteur du festival, mais chaque programme garde sa personnalité propre», continue-t-il, «c’est une musique très facile d’approche». Avec entre huit et dix mille spectateurs chaque année sur durée du festival, Douglas McNabney aime décrire le TSMF comme «un petit festival, mais de grande envergure internationale. » En effet, c’est plus d’une vingtaine de concerts d’artistes internationaux de renommée que le festival propose.
Parmi les têtes d’affiche, Douglas McNabney recommande de commencer par le concert d’ouverture ce mardi 22 juillet au Koerner Hall. «L’Emerson String Quartet est un des meilleurs quatuors à cordes du moment», commente-t-il.
Le 31 juillet, c’est la soprano Sondra Radvanovsky qui honorera le Koerner Hall de sa présence pour un récital comprenant plusieurs morceaux choisis de Beethoven, Verdi, Rachmaninov ou encore Massenet et Copland.